Baby you can drive my car Beep beep'm beep beep yeah ! (les Beatles)

Tout le monde en conviendra, pilote automobile c’est un vrai métier. Certains poilus en lisant ce post ne pourrons s’empêcher de penser : « oui, c’est un vrai métier d’homme !!! ». Il faut dire que d’habitude je ne m’en laisse pas compter sur les sois disant « talents innés » des hommes pour certaines choses comme le football, la logique etc…

J’ai souvent évolué dans des milieux réservés à ces messieurs, en particulier le monde très fermé des guitaristes électriques prépubères sûr le leur talent et croyez moi je n’avais rien à leur envier (des fleurs de temps en temps ça ne fait de mal à personnes ;O) ).

Je disais donc que Pilote auto était un vrai métier, d’autant plus que pour moi, le simple fait de conduire une automobile dépassant les 70 est un vrai exploit.
Attention, je suis une excellente conductrice de ville, jamais un PV, une égratignure et j’ai toujours été la reine des créneaux et autres rangements en bataille de supermarchés. Même que dès l’obtention de mon permis je faisais les créneaux des copines affolées par une place mini mini riquiqui… Seulement, rien qu’à la pensée d’une autoroute je commence déjà à avoir des suées. Rien qu’à l’idée de passer la 5ème j’en ai les mains moites et quand j’y pense trop j’ai des palpitations.
Je vous rassure je n’ai aucun traumatisme horrible à vous raconter, c’est juste une peur irraisonnée qui m’a assailli dès l’obtention du petit papier rose.

Pourtant j’ai toujours été fan de sport automobile, moto et autres activité mêlant vitesse et pilotage. Je suis aussi sensible aux grosses cylindrées mais conduites par des pros quand je suis assise bien au chaud dans mon canapé. C’est pourquoi j’ai été ravie qu’on me propose il y a plus de 2 ans de travailler sur des budgets automobiles et c’est avec un grand plaisir que je reçois mes nouveaux amis de la presse auto en rendez-vous pour qu’ils me parlent de leur titre. C’est aussi avec plaisir que j’ai sur un coup de tête accepté une invitation à découvrir prochainement la conduite de véhicules sportifs de luxe.

C’est seulement après que j’ai réalisé la portée de la chose :
J’avais accepté cette proposition, moi, surnommée « Oula Oula » par ma chère famille car c’était l’expression que je répétais sans relâche au premier virage au dessus de 50.
Depuis les images se bousculent dans ma tête :
Moi la reine de la vitesse en pleine attaque de panique, en train de respirer dans un sac plastique au volant d’une magnifique Lamborghini dernier modèle ou bien en train de pleurer toutes les larmes de mon corps sanglée au volant d’une Ferrari. Je me vois parfaitement être la risée des 20 autres invités tous pilotes de naissance et subir toute la journée les regards désolés de mon moniteur personnel.

Ben vous savez quoi ? Je vais quand même y aller et même que je vais leur faire un magnifique créneau en Aston Martin. Le plus beau créneau qu’Alain Prost ai jamais vu !!

Finalement, chacun sa spécialité !!!