Cry me a river

J'ai toujours eu un gros problème au niveau des glandes lacrymales. Non rassurez-vous je ne compte pas vous parler de souci d'auréoles intempestives sous les bras !!
Pour les nuls en science, l'appareil lacrymal est constitué par l'ensemble des organes qui permettent la sécrétion, l'excrétion des larmes et du film lacrymal (merci wikipedia).


Chez moi, et chez beaucoup de membre féminin de ma famille ces sécrétions dites lacrymales peuvent se déclencher à n'importe quel moment et parfois c'est un peu gênant.
Dans les films de filles, où les héroïnes toujours magnifiques, sont au saut du lit déjà permanentées et coiffées, une crise de larme est toujours très esthétique. En général elle se résume à une grosse larme qui roule sur une joue avec pour décor un soleil couchant. Au pire l'actrice se retrouve avec le nez légèrement rouge une fois les pleurs calmés.
Chez moi un début de crise se caractérise toujours par un léger tremblement de la lèvre inférieure, genre petite fille gâtée qui veut un bonbon, vite accompagné de reniflements non contrôlés et de goutte au nez. A la fin de la crise, je ressemble plus à un lapin atteint de myxomatose qu'a autre chose.


C'est pourquoi en général j'évite les films tristes au cinéma, car c'est toujours gênant de sortir d'une salle avec la morve au nez, les yeux boursouflés et de se retrouver sur le trottoir au milieu d'une foule qui se demande si vous venez de perdre un proche. Non, pas du tout, le Titanic vient juste de couler en emportant un Leonardo congelé avec lui...

Cependant, certains films ne sont pas annoncés comme dangereux au niveau lacrymal et, confiante, j'ai franchi le seuil de la salle de projection ou sauté le pas de la soirée entre amis... grave erreur, exemple (liste non exhaustive):
- A la fin des Gremlins, je n'ai jamais pu résister au "Au revoir Billy" de Gizmo, cette scène c'est bingo à tous les coups
- La même chose à la fin de ET, 25 ans plus tard même cause même effets
- N'importe quel épisode de "La petite maison dans la prairie", entre les chiens morts, la peste, le choléra et le pauvre Monsieur Edwards... rien que d'y penser...
- Dans l'Age de Glace 1, à un moment, on croit que le gentil tigre à dents de sabre va mourir... malheur... les 50 enfants autours de moi n'ont pas compris pourquoi je pleurais
- Dans Rambo 1 : la scène ou Rambo pleure dans les bras du colonel tous ses amis perdus... au bout d'une minute je pleurais aussi de même que 3 de mes amis présents dans le salon, mais eux c'était de rire...
- Pitch Black, un Vin Diesel bien énervé mais dans dernière scène l'héroïne meurt... trop dur, et hop un kleenex de la honte, un !! (Cet exemple est aussi valable pour toutes les scènes émotions des films d'action, même ceux qui sont tellement pour les mecs que le héros et l'héroïne ne s'embrassent même pas car « c’est pas un film de gonzesses »)
- 27 robes et tous les films de filles où l'héroïne fait un magnifique discours à la fin... aie aie aie
- Breaking The Waves, grave erreur, c'est pas du tout un film sur le surf... 3 jours pour m'en remettre

Bon, je vous laisse, c'est l'heure de ma thérapie. Ce soir on commence doucement par Rox et Rouky et peut-être que bientôt je pourrais aller voir Gran Torino sur grand écran.
Tout le monde dit qu'il est super mais moi, je sais pas pourquoi... je sens que ça va me coûter cher en mouchoirs...

On est pas des moules ...

Ce soir sur TMC c'est la soirée pêche au crabe Royal, le King Crabe en VO.
Dans péril en haute mer, des hommes risquent leur vie durant les mois d'hiver pour pécher cet animal qui peut peser jusqu’à 8 kg.

Avant de découvrir cette émission, le crabe royal ne représentait pour moi que quelques boites joliment empilées dans le rayon épicerie fine du supermarché. D'un oeil dédaigneux je regardais cette rangée de boite et me dirigeais vers l'allée surimi, qui avait à l'époque l'air d'être un met beaucoup plus fin et beaucoup plus naturel...

Depuis le 16 avril, je ne regarde plus les boites de King Crabe de la même façon. Dans le reflet de leur emballage je vois une poignée d'homme en cirés et cuissardes jaunes qui par tous les temps, sur la mer de Béring remonte des casiers remplis de crabe.

La mer de Béring, c'est pas une sinécure. Visualisez les lagons bleus des Bahamas, et bien la mer de Béring c'est tout le contraire. 14° dehors quand c'est la canicule et 10° dans l'eau pour faire circuler le sang. Ajoutez à cela des vents à décorner les cornards, de la grêle, de la glace et les vagues dites scélérates (pour être poli) de 18 mètres de haut.
Et sur le bateau tout tangue comme dans la chanson : "En haut, en bas, à gauche, à droite !!" et vous sur votre canapé, vous vous sentez soudain barbouillé au bout de 20 minutes... pourtant votre moniteur d'optimiste à l'Ile d'Oléron vous avez assuré que vous étiez un vrai marin...

Moi le crabe Royal je n'en ai jamais mangé, ça me rend malade.

Péril en haute mer (TMC)
envoyé par Tele-Loisirs

Sans chemise ...

Comme le disait le vilain méchant dans Scream : un bon film d'horreur doit respecter certains codes.
Cette phrase est très vraie non seulement pour les films de Wes Craven mais aussi pour tous les types de cinéma du monde. En respectant ces codes vous êtes donc sûr de satisfaire tous les amateurs de genre; en les contournant, c'est quitte ou double.
Soit vous devenez un vrai génie et créez un nouveau code, soit vous faîtes un bide total.

Il y a quelques années les films de Super Héros montraient des personnages sûrs d'eux, invincibles et sans états d'âmes. Les nouveaux Super Héros passent toujours la première "grosse partie" du film à se poser des questions existentielles telles que "Pourquoi moi", "C'est trop dur d'être parfait", "C'est trop dur d'être un héros", "Non Cindy, notre amour est impossible car je porte un slip vert et je vole"... Tout le monde a crié au génie !!! Les supers héros sont en fait des gens comme les autres... la belle affaire !
Ce nouveau code a même infecté notre agent secret 007 préféré qui au bout de 2 films ne se remet toujours pas de la mort de sa James Bond Girl !!

Quand aux codes classiques voici les plus fréquents :
Dans les films catastrophes tout le monde meurt, sauf le héros, en général sa petite amie et surtout Sparky le chien de son fils. En bref après des décennies de films ultra violents les Américains se refusent toujours à faire mourir le chien.

Dans les films de Heroic Fantasy, pour les combats, les hommes sont toujours vêtus d'une armure ultra solide intégrale. Les femmes guerrières si il y en a son toujours en mini jupe cuir ou en string car elles ne peuvent pas être atteintes par les flèches...

Dans les films d'auteur, les dialogues doivent toujours être inaccessibles au commun des mortels. Ce code permet à une poignée d'intellectuels de se gargariser et de vous regarder de haut pour ainsi venger des années de persécutions scolaires.

Les films de guerre se finissent toujours par le départ du héros salué (à la militaire) par son adjudant qui ne l'aimait pas beaucoup au début mais qui après 1H30 de combat non-stop, le trouve en fait vachement sympa.

Enfin, et c'est mon code préféré, dans les films où les héros sont musclés, il faut toujours mais alors là toujours, que ceux ci enlèvent leur chemise pour combattre. Pourquoi ? Mais parce que finalement, une chemise c'est gênant pour combattre...

Bref il en faut pour tout le monde...

Mickey Donald et lui

Il y a des moments qui comptent dans une vie. Des moments où on sait que l'on doit tout donner et surtout, surtout ne pas se tromper.

Par exemple : une audition dans un grand conservatoire de musique qui vous garantira de ne plus jamais avoir à travailler comme soudeur dans une entreprise de soudure et vous permettra de vivre toute votre vie pour votre passion unique : la danse.
Même scénario version Nouvelle Star : alors que vous chantez pour trois piécettes dans le métro depuis 2 ans et que votre mère ne cesse de vous répéter "mais que vais-je faire de toi ?" vous devez absolument convaincre le jury.
Une finale de coupe du monde de football où c'est à vous de tirer le penalty décisif (ou tout autre jeu avec une baballe).
Une bombe à désamorcer et vous voilà avec une pince à la main et devant vous un fil rouge et un fil bleu. Couper l'un désamorce la bombe, l'autre fait partir dans la seconde un feu d'artifice dont vous ne vous relèverez pas.
Et bien voici un de ces moments que je vous propose ce soir. Dans son fameux clip "Mickey, Donald et moi", chanson qui a fait sa renommée, Douchka est accompagnée de Mickey, Donald et un jeune danseur qui connaît lui aussi à ce moment là son heure de gloire...
Et là, il va tout donner ... absolument tout...
Ce moment je le dédicace à Isa B qui elle aussi peut tout donner quand il le faut !

Enjoy :



(Douchka) Mickey, Donald et moi
envoyé par killerkyng

Les mots pour le dire

Objection votre honneur !!
C'est l'une des nombreuses phrases de série ou de film que j'ai toujours rêvé de dire un jour. Malheureusement pour cela eusse-t-il fallu que je suive un cursus complet d'étude de droit... aux Etats Unis car ce terme n'est pas utilisé par les cours françaises.

En fait de nombreuses répliques cultes de films sont difficilement réutilisables dans la vie de tous les jours sous peine de passer au mieux pour un timbré au pire pour une petite frappe qui cherche la bagarre, ce que vous ne voulez absolument pas déclencher car la dernière fois que vous vous êtes vraiment battu c'était à la récré en deuxième année de maternelle avec cette pimbêche de Virginie qui vous avait piqué votre goûter... bref vous n'êtes pas sûr de maîtriser parfaitement la suite des événements.

Même si la phrase vous brûle les lèvres il vaut donc mieux éviter les " C'est à moi que tu parles !", "Toi t'as pas une gueule de porte-bonheur" et autres "ceci est un magnum 44 l'arme la plus puissante au monde" puisque vous n'avez ni les muscles ni le flingue (juste 2 pauvres doigts tendus devant vous).

Par contre si vous n'avez pas peur du ridicule vous pouvez toujours hurler dans l'oreille de votre ami le plus proche un "retournons vers le futur Mc Fly", regarder d'un air inspiré par la fenêtre est lancer un "j'aime l'odeur du Napalm au petit matin"

Le top est encore d'attendre l'arrivée d'une tierce personne dans une pièce et là se retourner en lâchant "Je vous attendais monsieur Bond" ... le pied.

Les Experts, c'est comme El gringo : ils portent bien leur nom ...

Moi, je suis accro aux "Experts", je ne loupe jamais une diffusion.
L'arrivée de cette série a été pour moi une véritable claque dans la face des Colombo, Rick Hunter et Kojak, aux vêtements élimés, qui à force de réflexion arrivaient à coincer sans effort le principal suspect.

Désormais la réponse à l'énigme se trouve dans les poils, les crottes de nez et tout autre fluide ou composé corporel laissés sur les lieux du crime. La police déshumanisée, drivée uniquement par la technologie me direz-vous ? Et bien non !! Les hommes et les femmes sont là et comme leur nom l'indique, ce sont vraiment des experts...

Des traces de pneus sur les lieux du crime ? Heureusement Pete du service scientifique les a reconnus immédiatement sur photo: ce sont des pneus de Ford Torino 1963 série x435 limitée, uniquement vendus chez Billy, le petit garagiste qui officie en bas de la 4ème sur West Point.

Une aiguille de pin trouvé dans le tableau de bord de la voiture du principal suspect ? Jennifer qui passait dans le labo par hasard l'a tout de suite identifiée. Il s'agit bien sûr d'un pin de Roumanie qui ne pousse que dans le sud de la Floride et tout spécialement sur la 43ème rue ou a comme par hasard eu lieu le meurtre. Balaise !!

Encore plus fort, une araignée microscopique est trouvée dans l'anus de la malheureuse victime, heureusement Grissom connaît bien ce genre de bébête et le signale immédiatement : c'est une mantigus mantibula naine du Cameroun qui vit exclusivement dans le nord de Vegas sous une pierre spécifique du désert. Pierre qui a justement servi à tuer la victime et qui s'est retrouvée comme par miracle dans le jardin du principal suspect qui est rapidement arrêter et confondu.
Avec de telles connaissances, pas étonnant que les Experts arrivent toujours à tout boucler en 45 minutes.

Trop fort, moi je les aime bien...

Mais, un jeudi soir en allumant ma lucarne que suis tombée (de haut) sur RIS, les experts français. Dans un épisode haletant, Jean Pierre découvrait que la victime avait des traces de peinture vert caca d'oie sur elle provenant d'une Twingo diesel série plus que limitée. Peinture uniquement vendue chez Francis le roi du tunning en bas de l'avenue des Ternes. Tout de suite j'ai trouvé ça vachement moins sexy... bizarre...

La chanson qui tue

Dès le matin elle est là dans votre tête, vous avez peut-être même commencé à la chanter dans la nuit ou peut-être est-ce un reliquat de votre chaude soirée de la veille, vous ne savez plus mais elle est tout de même là.

Elle, c'est la chanson qui tue.

Elle peut apparaître sous plusieurs formes : raconter par le détail l'histoire d'amour impossible entre un bonhomme en mousse et son plongeoir, demander à qui veut l'entendre ce que tata yoyo peut avoir son son chapeau ou vouloir absolument savoir si tu viens pour les vacances.
Dans les cas les plus extrêmes elle peut n'être qu'une succession d'onomatopées bizarres et exotique genre "decalicatan decalicatan ohé ohé", "tirelipinponsurchiwawa" ou "agadoudoudou".

Elle fait certainement parti des chansons les plus ridicules du répertoire international et vous ne pouvez décemment pas la fredonner en public pourtant vous en mourrez d'envie.

C'est grave docteur ? Non juste extrèmement contagieux pour tous vos malheureux collègues d'open space qui eux aussi mettrons 3 jours à s'en remettre... mais c'est tellement mieux quand on est plus seul...

Les bronzés au bureau

Demain, on aura un bronzé au bureau...

Attention ! Pas de méprise sur mes propos: un bronzé, c'est un chanceux personnage qui a su réserver une partie de ses vacances pour les prendre intelligemment sur les mois d'hiver et partir à des milliers de km d'une France à 10 degrés et de tous les visages tirés et palots du bureau.

Vicieux et calculateur, le bronzé prépare déjà l'ambiance 15 jours minimum avant de partir pour sa destination de rêve en inscrivant le décompte avant sa libération sur son statut Facebook : J-15, J-6 etc ...
Le jour de son départ, à toutes les poses café, vous l'entendrez répéter encore et encore "Je n'ai pas encore fait mes valises ... mais comment je vais faire !!" entre 2 sourires béats.
Le lendemain, premier jour de congé, vous vous croyez enfin débarrassés, mais vous recevez dans la minute un mail out of office "après moi le déluge" qui vous rappelle douloureusement que dans une douzaine d'heures il ou elle sera en paréo sur la plage.
Et là votre gros pull en mohair commence à vous gratter grave...
Vous recevrez ce mail tous les jours de son absence, sans faute, et à chaque fois vous vous grattez nerveusement les bras irrités par vos manches longues portées depuis le mois d'octobre dernier.
Et puis vient le jour du grand retour... Il est là, le teint frais, hâlé, le regard souvent dans le vague avec toujours son sourire béat.
Et là, entre à toutes les poses café, vous l'entendrez répéter encore et encore "Je n'ai pas encore défait mes valises... mais comment je vais faire !!"
Clou du spectacle, il vient vous voir à 17h45 l'air de rien pour vous lancer un "Je vais pas tarder, je suis complètement crevé..."

Et vous, blanc comme un linge, les bras rougis par les démangeaisons vous vous jurez que l'année prochaine vous ne dépenserez pas tous vos précieux jours de vacances pour aller à la cousinade de Tata Jacqueline dans le Gers ou aider vos chers parents à déménager et j'en passe.
Oui c'est promis juré, craché, l'année prochaine vous ferez vous aussi partie de la tribu des bronzés...

Coucou me voilà !!!

Je crois que la formule idéale pour commencer serait : « Bonjour à tous et toutes ». (Formule aussi détendue et efficace que le « Mesdames et Messieurs bonsoir » qui a si bien réussi au regretté PPDA)
C’est avec une certaine émotion que je réalise ce premier pas en solo sur la blogosphère guidée et inspirée par 2 de mes collègues mais néanmoins amies de travail qui sont en peu de temps devenues de vraies pro dans leur domaine. L’une dans l’univers ultra concurrentiel des blogs spécialisés dans la mode se fait appeler « Baby modeuse » et nous parle dans un langage qui m’est totalement inconnu des dernières tendances (bien loin de ma paire de Kickers qui date de la fac), l’autre inspirée par Voici, son chat incontinent, et testeuse de crème en tout genre livre avec talent ses « petits bouts de choses » sur la toile.

Je sais ce que vous pensez tous… ho, la vilaine copieuse… mais non !! Je vous jure, je vais faire différent (restez les mais c’est super !!)…
En effet, même si nous partageons nos soirées Poker, SingStar et toutes nos poses mauvaises pour la santé (mangez 5 fruits et légumes par jour car l’abus d’alcool est mauvais pour la santé et surtout n’oubliez pas de mettre un préservatif et accessoirement votre ceinture de sécurité etc…) nous sommes bien différentes.

Mon profil en vrac : un nom original (Sophie), la trentaine dehors une bonne dizaine en dedans .
Je bosse dans la pub (agence média).
Je suis fan de rock (pour ne pas vous effrayer en disant Hard Rock voir même le Heavy Metal…), de catch, de science fiction (livres et films).
J’aime bien les sports mécaniques, le rugby et tous les sports en général assise dans mon canapé, les fêtes, les amis, le tunning … non !! Je plaisante (pour le tunning).
Bref, à priori je suis aux antipodes de l’ambiance Girly des 2 blogs cités ci-dessus … mais si on creuse… : j’ai lu les livres Twilight 4 fois chacun (je vous passe ma période accro du shopping), je pleure comme une madeleine dès qu’il y a une scène émouvante sur un écran (même dans Rambo), je ne suis pas contre bon Walt Disney, l’un de mes auteurs préféré est Emile Zola … Ouf, tout bien réfléchi, je suis quand même une fille…

Pour le reste vous n’en saurez pas plus pour le moment bande de petits canaillous !!

Alors après avoir potassé vos classiques modes, vous être badigeonné le visage de toutes sortes d’onguents venez faire un tour dans mon monde entre coups de gueule et coups de cœur…